Un exemple inattendu de fusion de l’art et des maths en utilisant des algorithmes. Diarra Bousso, mathématicienne sénégalaise, a quitté Wall Street pour devenir designer. Son amour pour les mathématiques a eu une grande influence sur ses empreintes de tissus. «Les mathématiques étaient mon premier amour. C’est la seule langue universelle avec laquelle je puisse communiquer chaque fois que je déménage et que de nouvelles langues s’y perdent ».
Comme le dit le journal malien Bamada.net, elle revisite les cultures d’antan du Sénégal pour donner vie à des tissus issus de formules mathématiques. Elle a révélé que l’empreinte principale de la collection Diarrablu, intitulée «Ndar», avait été obtenue à partir de la représentation graphique de diverses équations permettant de recréer des formes aléatoires.
Les formes ont ensuite été remplies de couleurs et les motifs ont été découpés en différentes formes par des transformations géométriques telles que dilatations, rotations et réflexions afin de créer un motif final. Les équations principales sont de la forme y = ax2 + bx + c.

En plus de sa boutique à Dakar, Diarrablu dispose de showroom à Abidjan, Nairobi, Maputo, Brazzaville, Bamako, Aspen, Los Angeles, New York et Miami.